Foire aux Questions

A qui s'adresse la Micropigmentation Capillaire

La SMP s’adresse aux hommes et femmes confrontés à une perte de densité ou une calvitie, notamment :

  • D’origine hormonale (alopécie androgénétique),
  • Liée à une pathologie comme la pelade (alopécie areata),
  • La conséquence d’un stress, d’un traitement (comme la chimiothérapie), ou d’un traumatisme du cuir chevelu,
  • Suite à une greffe capillaire insatisfaisante ou laissant des cicatrices visibles.

Oui, absolument. La micropigmentation capillaire est complémentaire de la greffe, dans deux situations :

  • Avant une greffe : elle permet de redensifier certaines zones ou de retarder l’intervention chirurgicale, voire de s’y substituer si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas subir une greffe.
  • Après une greffe : elle est souvent utilisée pour combler les zones qui restent clairsemées, harmoniser le résultat ou camoufler les cicatrices laissées par les techniques FUT ou FUE.

Il est recommandé de respecter un délai de cicatrisation complet après la greffe (généralement entre 6 et 12 mois selon les cas) avant d’envisager la SMP.

Cela dépend de la nature, de la localisation et de la fréquence des poussées. En général :

  • Si votre affection est active, inflammatoire ou étendue, la SMP n’est pas recommandée tant que la peau n’est pas stabilisée.
  • En cas de psoriasis ou eczéma localisé, une évaluation médicale ou dermatologique préalable peut être nécessaire.
  • Un essai technique personnalisé sur une petite zone peut être proposé pour observer la réaction de la peau.

La sécurité et la santé de votre cuir chevelu priment toujours sur l’esthétique.

Oui, il est tout à fait possible de réaliser une SMP en étant sous Minoxidil, mais il faudra interrompre le traitement quelques jours avant et après chaque séance.

Le Minoxidil, en usage topique, peut :

  • Augmenter la sensibilité de la peau.
  • Rendre la peau plus fragile ou sujette à des irritations pendant le traitement.
  • Interférer avec la bonne implantation des pigments si utilisé immédiatement avant ou après la séance.

Je vous fournirai un protocole précis d'arrêt temporaire à suivre pour garantir un résultat optimal et une cicatrisation sans risque.

Oui, la micropigmentation capillaire peut être une solution adaptée pour reconstruire visuellement une chevelure après un traitement de chimiothérapie. Cependant, certaines conditions doivent impérativement être réunies :

  • Le traitement doit être totalement terminé depuis plusieurs mois.
  • Votre état de santé général et la peau de votre cuir chevelu doivent être stabilisés.
  • Un avis écrit de votre oncologue sera demandé, confirmant l’absence de contre-indication et la possibilité de réaliser ce type d’acte esthétique.

Chaque cas est unique et sera évalué avec la plus grande précaution. Cette approche peut contribuer à la reconstruction de l’image de soi, mais elle se fait toujours dans le respect du corps, du temps de guérison, et en collaboration avec votre équipe médicale.

Questions pratiques avant de se lancer

Il n’y a pas de moment « parfait », mais plusieurs situations peuvent motiver une consultation :

  • Dès les premiers signes de perte de densité, pour éviter que le contraste entre cuir chevelu et cheveux ne devienne trop visible.

  • En préparation ou en complément d’une greffe capillaire, pour densifier certaines zones ou camoufler des cicatrices.

  • Après avoir épuisé les solutions classiques (traitements topiques, compléments, perruques, etc.) sans satisfaction.

  • Si vous recherchez une solution esthétique immédiate, durable et discrète.

Une consultation préliminaire permet de déterminer l’approche la plus cohérente avec vos objectifs et votre état capillaire.

Certaines conditions médicales nécessitent une vigilance particulière, voire peuvent représenter une contre-indication temporaire ou définitive à la réalisation d’une SMP. Parmi les principales contre-indications :

  • Maladies auto-immunes actives, en particulier celles affectant la peau ou les follicules (comme le lupus, certaines formes de pelade évolutive, sclérodermie...).

  • Dermatoses inflammatoires en cours d’activité (psoriasis sévère, eczéma étendu, dermatite séborrhéique non stabilisée).

  • Traitements médicaux lourds en cours, tels que la chimiothérapie ou l’immunosuppression.

  • Allergies graves aux pigments.

  • Grossesse et allaitement : par principe de précaution, les séances sont déconseillées durant cette période.

Chaque situation est analysée avec sérieux lors de la consultation initiale. En cas de doute, un avis médical complémentaire pourra être demandé.

Le traitement en pratique

La sensation est comparable à celle d’un tatouage très léger ou d’un picotement prolongé.
La grande majorité des clients la trouvent parfaitement supportable

La SMP est une technique semi-permanente. Les pigments s’estompent progressivement sur 2 à 5 ans, selon votre peau, votre exposition au soleil, et vos habitudes.
Des retouches ponctuelles permettent de maintenir l’effet souhaité dans la durée, sans effet de “décoloration” brutale.

C’est notre priorité absolue.
Chaque traitement est réalisé point par point, pour imiter les follicules capillaires, avec des pigments adaptés à votre carnation et à la couleur naturelle de vos cheveux, en tenant compte de votre morphologie et de votre implantation.

Le résultat final est discret, harmonieux et parfaitement intégré.

Un traitement complet comprend généralement 3 séances, espacées de 2 à 3 semaines, puis une retouche tous les 2 à 3 ans pour entretenir l’intensité et l’uniformité du résultat.

Le protocole est adapté à chaque cas selon la surface à couvrir et l’évolution de la pigmentation.

Il est recommandé d’éviter pendant 3 à 5 jours :

  • Activité physique intense (transpiration)

  • Exposition au soleil

  • Piscine ou mer (eau chlorée ou salée)

Un protocole post-traitement personnalisé vous sera fourni pour garantir une bonne cicatrisation et un rendu optimal.

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